lundi 2 octobre 2023

Ça fait un mois que je l'ai traduit...

Alors pourquoi ne pas le publier ? Je fais allusion au défi que je me suis lancé, et dont je parlais dans ce billet publié le dernier jour d'août. Ça m'a procuré un beau frisson, le même que j'avais il n'y a pas si longtemps en les traduisant tous, ces sonnets.

Sonnet CLV

Lorsqu’en cette chambre nous trois nous sommes vus,
Toi radieux visage, et toi cheveux de corbeau,
Notre amour et notre chair se sont reconnus,
Sceau du sort, mais notre âme a tiré le rideau.
Dans vos regards, une subtile danse est peinte,
Comme pour dire : « Tu n’es pas indispensable »,
Pourtant en mon cœur, je sais bien de quelle empreinte
J’ai marqué leur âme, née d’un coup imparable.
Ainsi, liez-vous en votre nuit de secret,
Et laissez mon ombre être un invité brumeux,
Quand tu l’aimes lui, c’est moi qui suis satisfait,
En l’aimant elle, je m’en trouve aimé au mieux.
Bien que je parte, la grâce couvre l’absence :
Sur vos visages, mon amour est persistance.

Sonnet CLV

When in this chamber three of us did meet,
Thou of fair face and she with raven hair,
Our love and lust in one room here did greet,
Bound by our fate, yet minds not in a pair.
In eyes of both, a subtle dance took place,
As though to say, "We need thee not at all,"
Yet in my heart, I knew I left a trace
Upon their souls, a mark they can't forestall.
So go, unite in love’s concealed night,
And let my shadow be your secret guest.
In loving him, 'tis me thou shall delight,
In loving her, 'tis me thou lov'st the best.
Though I now part, my absence hath a grace:
My love lives on in each enamored face.

(Produit par ChatGPT, d’après mes indications.)

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