Pendant le film, je bricolais des phrases mentalement. En prévision de ce billet. Mais elles ne tenaient pas bien ensemble ; elles ne faisaient pas justice à cette extraordinaire comédie dramatique de 94 min.
J'y vais avec ce que j'ai écrit à mon frère, sur Facebook :
Journée de clôture de Fantasia. Première du film. Le cinéaste était là. Gros party. Il a reçu un prix. Discours comique. François Legault était dans la salle avec ses gardes du corps. Standing ovation. Tous les comédiens sont allés à l'avant après la représentation. Le film était franchement merveilleux. J'étais fier d'être Québécois.
Et j'ajouterais : c'était le film parfait pour Fantasia. Il y a cette coutume étrange, durant le festival, qui fait en sorte que l'auditoire, dans l'obscurité de la salle, avant qu'un film ne débute, se met à miauler. Weird stuff. Mais très l'fun. Or, dans Ababouiné, pour aucune raison apparente, la figure du chat s'impose : le réalisme magique présent dans l'ensemble fait en sorte qu'un personnage a des pattes de chats.
Mais ce n'est qu'une petite touche de fantaisie. Ce long métrage, c'est en fait une critique du catholicisme qui tint un jour le Québec en laisse. Et du triomphe de la culture sur l'institution religieuse. Et du triomphe – j'ai jubilé – de la poésie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire