lundi 27 juillet 2020

Dactylo : évolution

Rectification, mon clavier Logitech MK320 n'en est pas un pourri. C'est quand même avec lui que j'ai atteint mon plus haut score, de 168 MPM. Et bien que ce ne soit pas un clavier mécanique, comme ma nouvelle monture, mon Cherry MX marron qu'est du bonbon, soit le RK-9000V2 BR, je pense qu'il est très bon. Les petits dômes de plastique, sous les touches, donnent une sensation coussinée, de rebond ; quand je l'ai réessayé, tandis que je domptais en parallèle la nouvelle machine, j'ai réalisé à quel point c'était comme tapoter sur un petit nuage. C'est différent du nouveau, où les touches s'enfoncent davantage, font clac, comme avec les claviers des premiers ordinateurs, quand ça fait clac on sait qu'on a bel et bien enfoncé la touche, ça obéit, c'est précis, ce clavier-là. Ça fait à peu près le bruit d'une machine à écrire, et ça me gêne à l'idée que ça puisse gêner le voisinage, mais comme je mets de l'indie sans paroles ou les Variations Goldberg interprétées par Glenn Gould par dessus, ça passe, ça se passe, et je pianote. Je disais que ça obéit, que c'est précis : au début, je trouvais ça presque trop nerveux, sensible, cette bête. Finalement on s'aime bien, mais mains y trouvent leur compte.

Dans un ordre d'idées rapproché, je suis tombé sur un autre site où l'on peut s'entraîner à taper. C'est différent de celui que je visite habituellement, où le test le plus populaire consiste à recopier, le plus rapidement possible, en une minute, des mots aléatoirement choisis dans un bassin de deux cents mots communs de la langue.

Cet autre site est plus ardu. Il faut retaper des phrases, qui sont assez complexes. Ce sont par exemple des extraits de romans. Sans entraînement sur ce site, je peux y faire entre 100 et 130 mots par minute. Je ne pense pas que ce soit représentatif de ma vitesse réelle : quand j'écris, c'est avec mes propres structures de phrases, mon vocabulaire, ce qui rend ça beaucoup plus fluide. Et quand on écrit soi-même c'est facile de savoir quand on se trompe, donc de se corriger, car on regarde la ligne qu'on est en train de taper, plutôt qu'une ligne déjà écrite qui s'illumine de rouge (il faut alors jeter un œil plus bas, pour voir où est le problème, mais à haute vitesse, on est parfois rendu trop loin déjà).

Ce qui m'épate avec ce site, c'est qu'il fournit un graphique de la performance. Ça confirme une chose dont je me doutais : comme dactylo, pour ainsi dire, je suis davantage un sprinteur qu'un marathonien. Je me doutais pouvoir faire plus de 200 mots par minute sur de courtes périodes, en de brefs élans.

J'en ai maintenant la preuve. Voici le résultat d'un test fait ce matin.



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