mardi 1 octobre 2019

Être un peu monstrueux pour reconnaître les monstres




Je suis tombé sur cette vidéo par hasard. Ça faisait quelques mois que je voyais des trucs passer au sujet de Jordan Peterson. Je savais qu'il avait débattu avec l'étrange Slavoj Žižek. Mais il y avait toujours, pour moi, un flou quant à son identité. Il semblait à la fois aimé et controversé. C'était donc l'occasion de réellement découvrir, ne serait-ce qu'un peu, ce Peterson.

Ses idées, exprimées dans cette vidéo, rejoignent quelques-unes de mes propres conclusions d'observateur humain. Il emploie toutefois un langage un peu particulier -- monstre, monstre. Et je sens malgré tout un fond d'aigreur chez lui.

J'ai longuement médité, dès un jeune âge, ce que d'aucuns appelleraient la chimie humaine, qui était chère à Goethe, ai-je plus tard appris (voir : Les Affinités électives). J'aime étudier les rapports humains (la séduction, l'amour, les relations diverses (amicales, familiales...), la morale), puisque cela est fortement instructif au sujet de la nature humaine ; ainsi, cela nous renseigne sur la façon dont nous devrions vivre.

Par ailleurs, je crois depuis longtemps que la personne trop douce doit se renforcer, gagner en indépendance ; tandis que le petit brigand doit se civiliser, et qui sait, peut-être apprendre à devenir galant. Il y a une moyenne dont on doit se rapprocher, sans perdre son unicité.

Cela dit, j'admire le fait que la réflexion de Peterson soit fondée sur certains éléments scientifiques au sujet de la personnalité.

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