vendredi 7 octobre 2011

Zeste de prose



Le jour s'envolait, et l'on voulait ainsi humer de nos yeux le ciel chamarré de rubans de crème rosée, et d'écume orangée. Lentement, les bâtiments s'imprégnaient, se gonflaient de noirceur, la ville devenait une géométrie d'ombres sur fond de firmament limpide et infernal.

4 commentaires:

  1. Lorsque le jour se verse dans la nuit, et vice-versa, il y a de ces ambiances qui nous bardassent l'âme.

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  2. Texte liquoreux. J'aime cette violence douce, c'est éblouissant.

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  3. @Michael Cette transition inspirera longtemps une langoureuse poésie. À cet effet, connais-tu ce sublime poème en prose de Baudelaire?

    @Blue Merci Blue! J'ai eu bien du plaisir à bricoler cette phrase. En espérant pouvoir en pondre davantage comme celle-là, héhé.

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