Pas le Gabriel du précédent billet. Cette fois-ci, je parle de mon fils.
Je viens de comprendre, Gabriel ! Je suis en train de lire ton portrait de développement, rédigé par la garderie. Je te perçois souvent comme plus vieux que tu l'es ; mais ça vient de me frapper. Dans ton portrait de l'enfant, on mentionne certaines passions récurrentes (les robots -- génial !), ton meilleur ami qui est ton point d'appui, ta réserve par rapport aux autres enfants... Mais tu es tout petit ! Et tu vis tout ça, déjà. Et tu es déjà évalué ! La société t'évalue déjà, c'est fou, ça...
Je n'ai pas fait le grand saut dans la société avant 5 ans -- en maternelle. Je pleurais tout le temps. Voulais ma maman. Ce que tu es courageux, Gabriel ! Tu as intégré la société fièrement il y a quelques années déjà. Et à 4 ans, bientôt cinq, tu es tout petit, encore ! Tu es tout petit, mon loulou !
Et c'est normal de vouloir ton espace, normal de ne pas t'ouvrir aux autres enfants facilement, et ainsi de suite. Ton obsession pour les robots me semble super chouette. À cinq ans, en maternelle, j'étais obsédé par les soleils ; je ne dessinais et ne peignais que ça, au point où, je crois, c'était remonté jusqu'aux oreilles de mes parents.
Tu es un chouette, un admirable, un merveilleux enfant, Gabriel. Allez, je vais compléter la lecture de ton portrait.
Dors bien. Je ne sais pas si tu en as marre, du fond de ton sommeil, d'entendre la méditation de Patricia en boucle.
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