Récemment à l'affiche dans mes rêves

Y a quelques nuits de ça, j'ai rêvé – et je dis bien rêvé, là, pas avancé dans une bouillie confuse – de chevaux musculeux, noirs, immenses, qui progressaient au loin. Le truc, c'est qu'ils défiaient la profondeur. Ils étaient beaucoup plus gros qu'ils n'auraient dû l'être. Lointains, on pouvait presque les toucher. C'est ce que je me disais, jusqu'à ce qu'ils approchent. De près, ils étaient immenses, des dinosaures, des monstres. D'où leurs imposantes silhouettes, même au loin. Ils voulaient s'en prendre aux gens, aux enfants, je pense, mais je réussissais à les calmer.

Puis, rêvé de chiens. Le premier, c'était quelque chose comme un pitbull, qui n'avait que trois pattes. J'ai l'impression que même au beau milieu de mon rêve, je décelais quelque chose de symbolique là-dedans. La brute tempérée par le handicap.

En marchant, sur le boulevard des Laurentides (proche du coin Dagenais) recréé dans mon rêve, un autre chien. Celui-ci était blanc, je pense, plus fin de traits. En passant à côté de lui, la peur qu'il me morde ; il ne faisait que me renifler.

Il faudrait que je parle à un psychanalyste ascendant zoologiste. Cela dit, j'ai l'impression que ce genre de rêves, avec de gros animaux, représentent en fait des énergies ou des événements. En l'occurrence, malgré des difficultés ou des obstacles, je me sentirais bien...

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Autre rêve. Je rêvais de Vian. Du parallèle entre nos vies. De nos vies inversement symétriques. D'abord, je pensais à la réincarnation. Puis, je m'entendais dire les mots « frère cosmique ».

C'est que j'aurai trente-neuf ans, cet été ; et Vian est mort à trente-neuf.

C'est que j'aurai trente-neuf ans, cet été, et j'ai l'impression de commencer à vivre. Il y a quelques années, avec un savant calcul, j'en étais venu à la conclusion, justement, que ce serait à trente-neuf ans que ma vie décollerait pour vrai, que j'attendrais un bien-être auparavant inégalé.

Retour au rêve. J'expliquais à je ne sais qui, un docte monsieur je crois, que j'ai dû résoudre plusieurs problèmes que Vian, lui, n'a pas résolus dans sa vie.

J'ai donc rêvé de Vian, du parallèle entre nos vies (réincarnation ? frère cosmique ?), et de mon père, cet homme tellement rationnel, intéressé par la spiritualité. Discussion au sujet du destin avec ce dernier.

Je me disais qu'il faudrait absolument que j'écrive un livre là-dessus. Ce rêve était émotif et prenant.