Bien que je ne l'aie pas écrit ici, c'est — d'après mon agenda — ou plutôt l'immense liste de toutes les choses que j'accomplis — quelque part au milieu de la semaine du 19 au 25 avril 2020 que j'ai achevé la traduction des 154 sonnets de Shakespeare, presque exactement après trois ans de travail. Pourquoi les ai-je traduits, ces poèmes ? Comme je l'explique dans un petit avant-propos : cela aura été un coup de tête s’étant échelonné sur six cents heures. Si l'on inclut les textes accompagnant les poèmes, la révision...
Après, confinement oblige, j'ai cuisiné, j'ai comme beaucoup de monde fait du pain aux bananes, j'ai fait des marches à m'en oxygéner joyeusement le cerveau. J'ai suivi un cours d'été, et fait un tas de choses.
Là, de retour au texte. C'est un peu plus qu'une traduction pour moi. Sacrebleu ! Il y a une tragique et formidable histoire, dans ces poèmes. Elle n'est pas nécessairement évidente à comprendre, si on n'en sait rien. Mais avec quelques précisions, elle se comprend très bien. J'enveloppe donc le tout de quelques éclaircissements, d'une économe narration ; une prose intercalée entre les poèmes. C'est donc à ça que je bosse depuis un certain temps, c'est à ça que je travaille un vendredi soir avec la pièce de John Sheppard dans les oreilles et dans le cœur.
Et il n'y a pas grand-chose d'autre à dire, j'y retourne.
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