C'est que j'avais été inspiré, comme on s'en doute, par un Grand Manitou surréaliste. Paul Éluard, dans ce cas-ci. Il avait passablement rudoyé cette forme avant moi.
J'ai écrit ça dans une soirée de poésie. Il y a longtemps. Deux ans ? N'en fréquente plus, ast'heure. C'était un exercice suggéré par la reine des sables qui animait la soirée.
J'ai retrouvé ces courts poèmes et un autre texte sur mon frigo. Ils étaient dissimulés derrière une recette de pâte à crêpes de Ricardo. Ricardo ! Un homme dont la poésie culinaire parvient à momentanément éclipser la vraie poésie. T'sé, quand t'es un kingpin ! Je n'emploie même pas le procédé de l'ironie, c'est ça le pire.
OK, voici mes haïkus :
Se réveiller
À la vie doucement
Prendre ses rêves par la taille
La vie
Entre ratures
Et canevas d'aubes
La vie
Brume céleste
Recouvrant nos têtes
O, vie
Blanche, rouge
Chair de neige flétrie
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