vendredi 15 février 2013

Barbare ivoire

Ribauder, les yeux clos et la main qui flotte près du coeur ; s'éternuer hors de sa caustique enflure d'âme, la gorge gorgée de grappes de larmes. Administrer ses césures dans le grand bal de l'air, — dans un roulis de ricanements offrir ses alvéoles de plaies à l'encrier existentiel. Fleurir en gestes techniques. Décapsuler l'oeil d'un puma qui grogne dans un délice végétal. Calculer les contrées de la fleur décapitée. Pâtir en des violences vénéneuses. Aspirer le sucre de la lumière pour un fameux gâteau. Boire à pleins poumons la définition des brèches. Putain. Organiste de la souffrance, j'inéluctablement fore des passions vers le ciel, où tous les visages sont dissous dans l'âpre pré ennuagé qu'est Dieu. Des musiques d'amour recognent à la surface.

C'est ça, c'est simple. J'ai envie d'amour harmonieusement stable. Qui en aurait douté.

9 commentaires:

  1. Et vous le méritez, très cher, cet amour harmonieusement stable qui viendra. Le cœur, un peu, pansera ses déluges, puis la paix viendra à vous.

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  2. J'ai bien aimé tous ces geysers et "salves stellaires" de sèmes poétiques novateurs! J'espère, cher ami, que tu le rencontreras le plus tôt possible cet amour que tu attends!

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  3. égoïstement, je dois dire, cher Guillaume, que ce manque génère chez toi de superbes étincelles de désarroi...

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  4. Ces mots me touchent, je recherche cette harmonie dont tu parles avec un language poétique que j'aime bien :)

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  5. Vous êtes tous très gentils. Cette écriture automatique est trop neuve pour que je puisse poser un regard quelconque dessus. Il faudra un peu d'oubli, de patience, une relecture. J'ai hâte de vous présenter l'écriture libertaire de mes recueils de poésie à venir :-)

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  6. Nous avons tous ainsi le même mal ruminant. Tu me mets les mots en bouche car moi je ne les ai pas si revigorants. Et ce n'est pas une image pieuse que de le dire, ni vulgaire que de l'écrire.

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  7. Laure : j'ai lu ta réponse dans la nuit, après avoir saisi mon téléphone intelligent. En me rendormant, j'ai rêvé à toi et à Helena ! Je ne sais plus trop de quoi il était question, mais c'est comique, tout de même, cette continuité. Ton commentaire sincère me touche.

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