mardi 1 mai 2012

Virtuose

J'aime la vitesse, j'aime le déchaînement génial, en un mot, la virtuosité.

Eric Speed. J'ai découvert ce violoniste électrique alors qu'il était sur les planches de Juste pour rire, à l'été 2011.

Hier, j'ai découvert l'un de ses vidéoclips. Cette mise en scène à la saveur jeux vidéo me rend nostalgique de mon enfance. Mais à vrai dire, je crois que ces ludismes pixelisés, qui sont tantôt une simulation du réel, tantôt une fantaisie, devraient être une simple piqûre donnant le goût de mordre dans la vie ou dans le vrai rêve, que l'on conçoit soi-même. C'est donc beau de voir, dans cette vidéo, des personnages humains illustrer symboliquement, magiquement, via l'angle et la couleur des jeux vidéo, que l'on peut tous devenir maître de facultés à force de les cultiver profondément.


3 commentaires:

  1. Cette imagerie électronique, illustrée par ton propos, éclate d’autant de mille couleurs que les coups d’archet en combo du vidéo. Lorsqu’on s’engage sur le chemin de la maitrise, ou du moins on y aspire, on frappe souvent notre lot de rabat-joie, de jaloux et de «casseux de party». Au final, quand on voit virtuosité en expression, ça témoigne de la pertinence de la constance dans l’effort.

    D’ailleurs, parlant de ces éteignoirs, ignobles cafardeux miséreux et souvent misérable, - autant de trolls fétides au virtuel comme dans la vie - faut voir à ne pas les confondes avec ceux qui peuvent avoir la critique vive et le ton parfois corrosif. Lorsqu’on se fait harponner l’égo et que nos sensibilités nous empoignent le sentiment, ça peut brouiller la piste des intentions.

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  2. Très bon point ! Je comprends ce que tu veux dire. Pour ma part, je me sais ô combien imparfait, donc il faut bien que je sois critiqué à un moment ou un autre ; en revanche, j'ai une susceptibilité monstrueuse.

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  3. Dans mon cas, le diagnostic se résumait à « timidité maladive provoquée par un complexe de perfectionnisme névrotique ». Craindre à un tel point l’opinion d’autrui que je me privais du délice de l’expression artistique.

    Puis il y a eu ce déclic (me souviens plus où ni quand). Probablement un écoeurantite d’être assit sur le banc à regarder les autres scorer. Finalement, même si on se retrouve avec quelques bleues, parce qu’on s’est posté devant le net, qu’on a bataillé pour la rondelle, ou qu’on a tenté le jeu impossible (au-delà de notre talent), on réalise que les douleurs de guerres sont bien peu de choses comparées aux frénésies des petites victoires (encore une histoire de «drive»).

    J’ajouterai : « Ce n’est pas en forgeant qu’on devient forgeron, mais en se plaçant malencontreusement les doigts entre le marteau et l’étau ». C’est là qu’on apprend vraiment. Violemment, peut-être... Mais vraiment.

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