mardi 22 novembre 2011

Psychic Kick

When's that gonna happen?
The psychic kick -- and getting over myself, more of myself

When's that gonna happen?
My voracious desire to set a drunken pace
The will to cut deep into the wounds
And having the guts to pray until I laugh

When's that gonna happen?
The psychic kick -- and my flying foresight
Searching for beautiful days through the eyes of stars

Reinventing my condition and pumping my soul
Crafting a world of unknown words, poetry with a beard

Slowing down, then running -- the psychic kick

Not letting peace burn into my cold-hearted
Heart screaming words of fire

Helplessness found and violently cuddled
By a laughing eye sacrifying the purity of lies.

Yeah, the psychic kick. The devotion of emotions
That will overlook my bruises and scratch them
Until they sing with words exhausted by their vital light.

Just a kick, man. A slow-motion football shot on a raucous star
That will spread its clarity into my lazy brain...


Ce poème est une tentative d'expression hors de ma langue, un zeste d'innocence, lancer mon hameçon vers l'improbable. Fallait que je tente ma chance dans cette langue ; un appel tout trivial, une incursion curieuse. « Psychic Kick », une expression un jour apparue dans ma tête et qui m'obsédait. Et parfois je réfléchis en anglais, malgré moi... J'ai adoré écrire cela en anglais. Tant de liberté, si peu de repères. Comme je l'ai dit à ce cher Michael, c'est à peu près aussi effrayant et enivrant que de faire du breakdance en apesanteur.

6 commentaires:

  1. C'est tripant indeed, comme rythme parfois, libérateur et jazz, mais publier pas sûr, pas quand on fait des fautes gros comme le gras big as the grass! Fais les corriger avant au moins boswell, c'est gênant pour tes fans autrement!

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  2. C'est super Guillaume!!! De plus, un commentaire que tu ne vas peut etre pas apprecier, mais je prefer encore celui-la aux poemes francais que tu ecris, par ce que le language ici est plus simple et plus approprie pour les personnes qui n'ont pas ton riche vocabulaire. BRAVO

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  3. La frontière entre le blogue et le calepin de notes est parfois mince. Ce premier saut en dehors de ta langue méritait-il publication? Peut-être pas. Mais au fond ça dépend de ta relation avec le blogue... y publies-tu que du parfait, du léché ou y testes-tu plutôt tes couleurs?

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  4. Oui, voilà, ici, c'est une zone de tests. C'est pourquoi j'ai rebaptisé, en sous-titre, «Grenier lumineux» ; c'est aussi pourquoi on retrouve en exergue : «Ce blogue est un journal plus ou moins intime»

    Toutefois, j'ai beau chercher, je ne vois pas les fautes... Dans la publication originale, il y avait une coquille, une « typo » tant qu'à utiliser des mots anglais — mais cela a été corrigé dans les deux minutes qui ont suivi, or je doute que quelqu'un ait pu voir!

    J'avais bel et bien fait vérifier mon texte par un anglophone avant mise en ligne.

    « When's », par exemple, ce n'est qu'une contraction de « When is » : pas littéraire? Je m'en fous, c'est de l'anglais, justement un espace de liberté. J'aspire pas à publier un recueil dans cette langue non plus.

    « Gonna », pas très beau? Je recherchais pas une pureté littéraire, là encore.

    « Sacrify », alors? Car vraiment, je ne vois pas où seraient ces fautes. Sacrify, je suis conscient que c'est rare et que ça frôle le néologisme : c'est simplement l'attrait du mot moins usité.

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  5. @Nicole Merci! J'apprécie ton commentaire.

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  6. C'est un très vibrant, très chantant poème. The kind Walt Whitman would write today.

    Cette audace, cold-hearted Heart, that's some good shit.

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