lundi 26 septembre 2011

Hein!

la langue prête sermon veut sceller de salive
la nuit en filaments d'orgue se brise en cheveux d'espoir
la nuit en flammes douces déride les peuples endormis
l'universel grabuge s'assoit les genoux comme des marteaux
j'ai le plantureux désir de la victoire scotché aux parois du ventre
je ne suis pas ce barbare à la barbe qui rumine des soliloques
une anémie des choses noires une victoire prophétique
une vision intemporelle des foulards de vent qui protègent

6 commentaires:

  1. Insérez ici de sincères éloges.________________ _____________. Époustouflée, je ne peux que rester sans voix. Mais joyeusement ébahie.

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  2. Merci! Je suis content que vous aimiez. C'était le fruit d'une écriture automatique aux petites heures du matin. C'est toujours un gamble.

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  3. Hmmm
    Je me rappelle ce sentiment 'lumineux' qui me poussait autrefois à écrire sur mon journal dans la totale obscurité ou à l'aube. En d'autres mots, j'aime beaucoup ce paragraphe :)

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  4. :-)

    Parlant de journal! Tes blogues, tu ne les mets plus à jour?

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