vendredi 30 novembre 2012

Matin froid


ON DIT QUE J'AI...
On dit que j'ai des antécédents de béatitude
Mais j'ai maintenant envie
De me défenestrer par mes yeux...
Trop classique.
L'avide rigoleur aux sens qui brûlent
Qui veut s'excommunier
De la tangente fleurie de la vie !
Mordre les orgues d'or qui l'ont fait rire
Se révolter contre
Le système de sa sensibilité :
Un théâtre de desperados aux
Dents de miroir qui vous sourient pour
Vous rappeler votre désastre
Marre, de la sensibilité
Marre, de la science
Cérébrale parfaite qui cartographie tout
Sauf les débordements d'un coeur trop grand
On dit que j'ai des antécédents de béatitude
Mais j'ai maintenant envie
De me défenestrer par mes yeux...


2 commentaires:

  1. @ Guillaume
    Salut, aigle poétique! Quelle haute voltige et quel bonheur pour tous ces mots qui ont rencontré le gîte de tes vers!

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